L’aromathérapie
Introduction :
L’utilisation des huiles essentielles est vieille comme le monde. Les anciens utilisaient les plantes aromatiques (thym, romarin, etc…) car elles présentent des molécules virucides et bactéricides. Celles-ci permettaient donc de conserver les mets. Les peuples aborigènes d’Australie connaissait leur environnement et notamment les vertus du tea tree (melaleuca alternifolia) qui est une huile très utilisée en thérapeutique moderne. Les égyptiens les utilisaient dans des onguents et des baumes notamment pour la momification. L’inde n’est pas en reste avec l’utilisation des épices et des saveurs pour des rites religieux ainsi que la conservation des mets. Les grecs, les romains les utilisaient avec dextérité pour les soins du corps, le parfum et la conservation. Un alambic en terre cuite à d’ailleurs été retrouvé au Pakistan et semble daté de 5000 ans.
L’aromathérapie moderne commencera en 1931 avec un chercheur R.M. Gattefossé qui s’étant brulé dans son laboratoire plongera sa main dans un bac d’huile essentielle (H.E.) de lavande. Il s’en suivra une cicatrisation sans séquelles après des renouvellements de cataplasme imbibés d’H.E. La physique et la chimie moderne finiront par montrer l’extraordinaire potentiel des plantes aromatiques, avec des principes actifs bien répertoriés.
Définition de l’huile essentielle :
L’huile essentielle est un extrait naturel obtenu par distillation à l’eau ou à la vapeur d’eau, de plantes entières ou de parties de plantes aromatiques et constituée exclusivement ou presque de molécules huileuses, volatiles et odorantes.